Forum aux questions des CLES D’ENOCH®
et Bouddhisme, Christianisme, Hindouisme,
Islam, et Judaïsmee
Q. Quelle est la signification des Clés d’Énoch® maintenant et dans le futur ?
R. Les enseignements des Clés d’Énoch® ne sont pas orientés sur le millénaire. Contrairement aux affirmations qui se concentrent sur la fin du monde avec une imagerie apocalyptique ou des événements eschatologiques, les Clés détaillent une vaste sagesse qui a été fournie à cette planète par une révélation directe, signalant des découvertes dans la science et oui, des avertissements concernant des problèmes potentiels au niveau solaire, géologique, environnemental et économique qui ont commencé en 1973. En plus, par des documentaires et des films basés sur les enseignements des Clés (p.ex. Merkabah : Voyage d’une Semence Stellaire et When Cosmic Cultures Meet), on y détaille une relation de travail humaine entre la science et la religion et les diverses composantes culturelles et ethniques de la race humaine tout au long de ce début de 21e siècle.
Q. Pourquoi cet enseignement a-t-il été donné en ce moment ?
R. Cet enseignement a été donné pour pouvoir surmonter les négativités et aider à faire rentrer une transition positive, par une responsabilité et une croissance personnelles, au-delà des feux de conflit et de chagrin et en préparation pour un Plan cosmique unique pour tout le monde ! Toutefois, tout utile que puisse être le guide des Clés d’Enoch, comme de nombreux enseignants spirituels d’autres traditions l’ont aussi expliqué, les enseignements doivent coïncider avec le propre voyage spirituel de chacun, qui est au final la pousuite d’une expérience personnelle directe du Divin. Les Clés aident et vous guident vers le seuil de la découverte. Au-delà de ce seuil, vous devez poursuivre l’expérience directe.
Q. Pourquoi Les Clés d’Énoch® sont-elles écrites dans ce qu’on peut appeler un langage impénétrable et un style dense, énigmatique, hautement symbolique ?
R. L’avantage d’écrire dans un style étranger à la plupart des lecteurs, c’est d’amener des formes supérieures de signification qui sont au-delà de la portée familière. Le plan d’Unité plus grand s’infiltre dans ce style en tant que symboles de conscience et de religion sur un plan supérieur d’expérience de langage car dans le discours et la syntaxe ordinaires, l’esprit humain n’est pas capable de participer aux nombreux langages symboliques supérieurs provenant de l’Esprit Divin (non capax infiniti). Les Clés sont donc écrites en méta-langage (code symbolique) et ne doivent pas être prises comme un discours rationnel littéral, mais comme un discours supra-rationnel. Les trente dernières années, le méta-langage Énochien et les expressions sacrées ont été considérés comme le vocabulaire parent du travail expérimental dans les nouvelles directions scientifiques (p.ex. Les relations d’énergie du point zéro, Clé 302) et la recherche génétique (p.ex. Les relations code-Dieu, Clé 202).
Q. Les Clés parlent d’Israël. Comment devons-nous comprendre ce terme et qu’en est-il des autres ethnicités ?
R. Le credo des Clés d’Énoch est une Vision Spirituelle de la Divinité, ainsi qu’une Hiérarchie Pluraliste qui englobe toutes les Radiations de l’Enseignement Divin de Sagesse et de Compassion (voir Prologue). Le mot Israël dans « Dieu aime Son peuple Israël » par exemple est utilisé pour indiquer un collectif par lequel le Plan Divin se réalise dans la connexion consciente et continue de chacun à la Présence Divine et en étant le véhicule de cette Présence. Ce n’est donc pas un groupe ethnique particulier ou socio-politique (futur, actuel ou passé). « Israël » représente TOUTE PERSONNE qui se bat avec Dieu jusqu’à la Victoire ou jusqu’à ce que la possibilité d’être béni par le Divin se réalise. Il n’y a pas de singularisation d’une race spécifique ou d’un groupe ethnique ou religieux. Le terme « Israël » doit être considéré comme une expérience pluraliste, comme le révèlent les images de symboles religieux tout au long du texte. C’est là l’expérience du juste de toutes dénominations sur la planète Terre appelé au service du Dieu Vivant.
Q. Que pouvons-nous déduire du terme « Race Christique » ?
R. Le mot « Christ » précède le Jésus de Nazareth historique. (La femme Lui dit : «Je sais que le Messie vient, celui qu’on appelle Christ : lorsqu’il viendra, il enseignera toutes choses ». Jésus lui dit ; « Moi qui te parle, je suis Celui-là ». – Jean 4:25,26). Le terme « Christ » est un mot grec et veut dire « l’oint ». Le terme de « race Christique » est utilisé comme une affirmation de méta-langage pour l’humanité auto-réalisée, éveillée, qui porte la compassion du Christ (‘Christopheroi‘ pour les porteurs de Christ ou les oints) et œuvre d’une façon pluraliste dans l’Amour Divin pour élever la conscience, reconnaissant toutes les traditions mystiques y compris celles qui existaient trois mille ans avant la naissance de Jésus.
Les Clés d’Enoch sont écrites dans un langage non-dualiste qui transmet les nombreuses faces du Divin en toute chose, y compris la nature humaine qui est co-évolutionnaire et co-créatrice et qui est, selon Les Clés, destinée à la perfection. En d’autres mots, homme et femme sont destinés à être comme Christ, comme Krishna, comme Bouddha, comme Al-Mutakabbir, en tant qu’expressions de l’union avec Dieu, parmi de nombreuses autres. Paramahansa Yogananda fait un parallèle entre les noms Christ et Krishna. L’utilisation du terme « race Christique » ne devrait jamais être considérée comme un langage dualiste exprimant la séparation.
En plus de Christ, on souligne aussi le nom de Melchisédech qui est utilisé à la fois dans les traditions judaïque et chrétienne. En outre, avec l’appel de l’Ordre de Melchisédech (Livre des Hébreux dans le Nouveau Testament), il y a une compréhension téléologique de la réalité que la famille spirituelle sur terre est créée pour expérimenter les nombreux mondes et réalités à venir.
Q. Comment le message des Clés d’Énoch® se reflète-t-il par rapport aux différentes religions telles que l’Islam ?
R. Énoch, connu sous le nom d’Idris, est un prophète important dans la culture islamique et le message supérieur de l’Islam se réflète dans plusieurs passages des Clés, du début du Prologue à la fin du Glossaire (cf. Umma). Cependant, on reconnaît aussi le conflit auquel nous faisons tous face en essayant d’harmoniser les religions du Moyen Orient. Les Clés d’Enoch parlent aussi en plus des enseignements Soufis comme faisant partie des enseignements de Lumière surtout dans le contexte des Clés en tant que clés musicales de connaissance pour l’âme. L’auteur et théologien soufi bien connu Al Qushayn écrit que, bien que la musique soit interdite aux masses dans le but de préserver leurs âmes …. elle est recommandée à nos compagnons (soufis) pour égayer leurs cœurs. C’est dans l’enseignement plus vaste des chants célestes que le Calice de Vie et la Colombe de l’Esprit Saint viennent se poser sur le dos du serpent dans les cieux (voir illustration, Clé 206, p. 231 des Clés d’Énoch, y compris l’inscription en arabe). Cette image montre la compréhension que la vie continue dans les mondes d’existence supérieurs au-delà des êtres de mort et de destruction féroces qui apparaissent lorsque les êtres ne peuvent partager le Calice de Vie.
Q. Et qu’en est-il de l’Hindouisme et du Bouddhisme tibétain ?
R. L’ancien langage sanscrit est reconnu pour révéler des expressions de sons sacrés. L’Hindouisme utilise ces sons ou syllabes, appelées bija ou syllabes-semences qui sont littéralement des hologrammes d’information vibratoire. Les syllabes-semences sont attachées comme les gènes sur un brin d’ADN pour former des chants puissants qu’on appelle mantras. Les Bija eux-mêmes p.ex. Om, Aim, Hrim, ou Glim n’ont pas de prime abord de signification, mais sont parsemés d’intentions spirituelles et de mots réels, tels que nous les trouvons dans les affirmations : Om Aim Hrim Shim Glim Glaum Ham, ou dans l’utilisation des noms de la Mère Divine ou même dans l’image de la vachère (cowgirl) qui passe le monde matériel inférieur de destruction et voit comment toutes les différences humaines et les passions sont des apprentissages pour co-créer dans les nouveaux mondes (Clé 109). Ces expressions sacrées continuent en langage tibétain et leur explication des hiérarchies bouddistes coïncide avec l’enseignement des Clés (Clé 313), car l’initié traverse les mondes inférieurs et reste à tout moment consubstantié à la divinité pour voir à travers les voiles matériels de la vie.
Q. Selon Les Clés d’Énoch®, quelles connexions y a-t-il avec d’autres croyances religieuses ?
R. Les Clés parlent des dons particuliers donnés au Christianisme, reconnus dans les enseignements originaux comme ceux de Joseph Smith, qui a compris les mystères plus profonds d’Égypte et a cherché à révéler l’amitié éternelle entre le Christianisme originel et le Judaïsme parce qu’il avait compris le travail du Patriarche Joseph en Égypte.
Q. Quels exemples d’harmonie interreligieuse pouvons-nous trouver dans Les Clés d’Énoch® ?
R. On trouve plusieurs passages qui montrent l’unité de toutes les religions principales et le texte entier des Clés d’Enoch comprend des symboles qui ont été utilisés dans toutes les cultures et toutes les religions. La planche 18 des Clés par exemple montre des enfants dans les nombreux symbolismes de foi représentant toutes les religions et cultures du monde. La planche 7 illustre les communautés du futur qui seront pluralistes et même dans les régions élognées incluront les structures chrétiennes, hindoues et islamiques côte-à-côte dans une harmonie interreligieuse.
Q. Quelle est la signification de la Femme et où la trouve-t-on dans Les Clés d’Énoch® ?
R. La toute première illustration des Clés (Planche 1) montre la pyramide surplombant le Manuscrit d’Esther (héb/grec : pour les étoiles), principe féminin utilisé en tant que couronnement de la connaissance et qui ouvre la pyramide avec le Nom Divin caché dans le Manuscrit. La compréhension féminine provenant des étoiles, des cieux et des dimensions supérieures se voit aussi à son tour dans les dernières illustrations comme la Vierge qui se tient avec les enfants de toutes les religions et cultures du monde (Planche 18). Revenant à la Planche 17, nous trouvons la Famille de Yahvé (le Divin) avec en son centre même l’image d’une femme illustrant les femmes de la terre et la nature intérieure de l’écriture spirituelle d’unité entre les fils et filles de Dieu connectée à la forme angélique de Yophiel. A la Planche 10, nous trouvons la Mère Divine (ou celle qu’on pourrait appeler Kwan-Yin) qui tient aussi dans les mains le monde et tous les cycles d’expérimentation dans la Roue de Vie Biologique. Une lecture attentive des Clés par le lecteur qui transcende le vocabulaire rendu en simple discours masculin ou féminin montrera que chacune des planches principales est connectée aux symboles de l’aspect féminin de la Déité œuvrant de concert avec l’aspect masculin de la Déité. Le « elle » qui opère dans la Shekinah (Présence Divine) est aussi présent dans chaque Clé, parlant au lecteur qui poursuit à la fois une renaissance mentale et spirituelle.
Q. Quel est le message principal des Clés d’Énoch® concernant les différents systèmes de croyance ?
R. C’est l’image plus large des Clés en tant que Lettre d’Amour positive de Dieu œuvrant dans toutes les dimensions de la famille humaine.
Q. Quelle est la meilleure façon de commencer à étudier Les Clés d’Énoch® ?
R. Commencez avec le vocabulaire et utilisez les CD de musique (p.ex. Sacred Liturgy) pour apprendre les vibrations qui vont avec la prononciation du vocabulaire sacré de chaque Clé, en vous rappelant que Les Clés sont des clés musicales qui éveillent l’âme.
Q. Quel est l’élément spirituel essentiel des Clés d’Énoch® pour l’individu ?
R. Les Clés nous enseignent que l’âme est destinée à la perfection.
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Fragment copte (2012):
Jésus a dit : « Mon épouse … » Est-ce vraiment le cas ?
Un texte récemment découvert et se réclamant du 4e siècle (301- 400 ap.J.C.) traduit par Karen L. King, loué par les média en tant que preuve du mariage de Jésus reposant sur un fragment de document copte, a réouvert la très vieille question « Jésus était-il marié ? » Quoi qu’écrivent certains érudits contemporains dans la Revue Théologique de Harvard ou les nouvelles populaires, examinons la tradition littéraire copte (égyptienne chrétienne) plus vaste d’où provient ce document. L’enseignement de Christ étant « marié » ou ayant une « épouse » doit être vu dans le « contexte de signification » où les penseurs gnostiques coptes utilisaient les termes de « Christ », « femme », « mariage », et but de la mission de Jésus ou « naissance » pour démontrer l’union divine-humaine des deux natures différentes. Ici, nous croyons qu’il faut interpréter le mariage élevé au niveau supérieur non pas d’une femme, telle Marie-Madeleine, mais de toute la congrégation sur terre ou dans les cieux devant être considérée comme la « femme » ou « l’épouse » !
On trouve dans la Bible plusieurs mots (p.ex. Isaïe 54) tels qu’Israël était possédée comme une « femme » ou « l’épouse » ; ces mots représentent la « femme du Seigneur ». Personne ne considère dans ce contexte la « femme » comme étant une simple personne qui était mariée à Jésus. Pareillement, les significations coptes sont considérablement plus étendues dans leur signification philosophique que celles perçues par les penseurs judéo-chrétiens modernes et autre écrivains séculiers du passé et d’aujourd’hui qui mesurent le contexte langagier en termes de significations humanistes qui sont « en dehors » de la philosophie copte chrétienne.
Ce texte est clairement un commentaire d’une pensée supérieure et comme on ne connaît que quelques mots de la ligne en question, nous n’avons aucune idée du reste de la phrase. Cela pourrait être par exemple : Jésus a dit : « Ma femme, un homme saint, le reconnaîtrait comme un serviteur de Dieu ». Les lignes précédentes du document découvert sont plus clairement des affirmations poétiques semblables à celles que l’on trouve dans l’Évangile de Thomas (verset 101) où il est dit :
(101) « Quiconque ne hait pas son père et sa mère comme moi ne peut devenir mon disciple. Et quiconque n’aime pas son père et sa mère comme moi ne peut devenir mon disciple. Car ma mère […] , mais ma vraie mère m’a donné la vie »
Pour la plupart des érudits, il est clair que Jésus ne parle pas ici de Marie sa mère, mais qu’il fait la différence entre la mère humaine et la mère spirituelle.
Les Gnostiques coptes chrétiens voyaient Jésus comme le « Christ » pré-existant venu dans l’existence humaine sans union de conception sexuelle normale entre deux parents humains. C’est le Saint-Esprit Divin qui donna naissance à Jésus par « l’adombrement » de Marie (Évangile de Matthieu). Pareillement, bien qu’il fût proche de Marie-Madeleine, le terme de « femme » représenterait plus justement tous ceux d’entre nous, ainsi que la présence du Saint-Esprit. Nous voyons dans l’inestimable littérature copte de l’Évangile de Thomas (1er siècle ap.J.C.) , l‘Évangile de Marie et la littérature de la Pistis Sophia (des 2e et 3e siècles ap.J.C.) le concept d’unification par rapport au mariage direct avec l’Esprit, nature supérieure qui apporte un sens à l’avénement du Christ dans l’histoire.
Dans la philosophie et la théologie copte, l’argument de la figure du Christ s’incarnant simplement pour un temps court en Jésus et prenant une femme humaine si ordinaire pour de nombreux enseignants juifs au Proche-Orient est une inversion terre-à-terre de la signification de la « naissance du Christ » qui était d’élever l’humanité à un plan d’existence supérieur. C’était un lieu commun en Orient pour les grands enseignants de s’incarner divinement et de ne jamais se marier et les hommes juifs à l’époque ne devaient pas se marier jeunes. Ce document vient à un moment où l’Église et surtout les théologiens esssaient de séculariser et moderniser le concept de Jésus pour le rendre plus humain parce qu’ils ne parviennent pas à comprendre le concept du Christ et de Jésus unifiés en un.
De l’expérience directe du Dr J.J. Hurtak, Jésus était la manifestation physique d’un plan supérieur. Il était l’homme-Esprit « Christisé » et nous, en tant que son « épouse », nous nous connectons au partenariat femme-Esprit « Christisé » qui existe dans l’ « invitation au mariage ». Comme l’épouse pour l’époux, notre vie spirituelle transformée nous permet de partager avec lui dans les cieux (Révélation de Jean le Divin, ch. 4 à 19).
L’événement Christique de la naissance de Jésus a donné à l’humanité l’événement le plus prodigieux qui soit, le pouvoir de réaliser l’ « évolution de l’esprit » qui ne s’arrête pas à la terre et aux paradigmes matériels. Ceci nous rend capables de vivre dans les perspectives de la vie future et de créer des relations de plus en plus divines, remodelant les faits de la vie matérielle en niveaux supérieurs de créativité. Il nous faut rester centrés non seulement sur le monde autour de nous, mais sur les mondes futurs qui peuvent être influencés dans le sens le plus large par le travail ou le mariage à la ‘dynamique’ du « Saint-Esprit ».
Pour ceux qui sont intéressés par la vie à côté de la vie concernant Jésus et Marie-Madelelne, surtout sa position dans la littérature copte, nous vous invitons à voir le texte que nous avons traduit avec son commentaire d’après des sources coptes, appelé l’Évangile de Marie [Madeleine] (2008) et la Pistis Sophia, Texte et Commentaire (1999) ainsi que le livre des Noms de la Mère Divine.
— Drs. J.J. et Desiree Hurtak